27 décembre, 2006

Reconnaissance des diplomes





La reconnaissance des diplômes n'est pas facile ... extrait d'un reportage Français. Une erreur s’est glissée dans le commentaire de la journaliste, il faut comprendre 8 dollars de l'heure, et non 8 euros. Le salaire minimum au Québec étant de 7.75 de l'heure.

26 décembre, 2006

Un peu de Pub





Si vous êtes un immigrant reçu , un futur immigrant ou simplement quelqu'un(e) qui souhaite participer à ce blog contactez moi

La volonté de ce site est d'être un espace d’expression, d’information, d’échange et de pédagogie autour des enjeux de l’immigration au Québec . il fonctionne pour et grâce à la participation des utilisateurs. Chacun est donc invité à participer activement à la vie du Blog pour construire cet espace web, au-delà de la simple consommation passive de l’information.

Le clip de Dégénération de le formation Mes Aieux

Le clip de Dégénération de le formation Mes Aieux



Le hit de la fin d'année

Bonne écoute

19 décembre, 2006

Épisode #1 du Neo - Podcast






Voici le premier épisode de mon podcast en espérant que cela vous donnera le goût de venir l'écouter à chaque nouvel épisode. Dans ce premier numéro je vous donne quelques liens, j'aborde la particularité du travail à Québec et je vous parle de mon intégration.

Nhésitez pas à communiquer avec moi si vous avez en avez le goût, vous pouvez aussi si vous le souhaitez participer à ce podcast pour ce faire envoyez moi un courriel.

Voici le lien de la Régionale de Québec pour l'association de Québec France

14 décembre, 2006

Présentation du Néo Podcast



Bienvenue, bienvenue sur le numéro zéro du neo-podcast le podcast qui parle du Québec et de l’immigration au Québec.

L’épisode zéro c’est le numéro hors série pour vous présenter le neo- podcast. Je vais donc faire deux choses, me présenter pour que vous sachiez qui se trouve derrière le micro je vais vous expliquer comment sera organisé ce podcast et comment l’écouter dans les meilleures conditions. Retenez déjà l’adresse à laquelle vous pouvez écouter ce podcast donc triple w neo-quebecois.ca. Lorsque vous arrivez sur la page principale du site, allez cliquer sur l’onglet neo blog.

Je commence donc par me présenter, je suis Jan j’ai 38 ans, je suis résident permanent au Québec depuis mars 2006, je suis Français et donc comme aime dire les médias d’ici je suis un néo-québécois.

Deuxième partie je vais donc vous présenter le neo podcast. Alors l’idée c’est de sortir une émission par mois, chaque numéro fera entre 15 et 30 minutes. Les émissions seront organisées autour de trois volets. Un volet édito qui sera le volet des nouvelles courtes, un site Web, un article un livre, que je souhaite partager avec vous. Dans le deuxième volet je vous parlerais de l’immigration, je vous parlerais d’emploi, de logement des différences culturelles ect… mais aussi de mon intégration

Le troisième et dernier volet c’est votre espace l’espace commentaire l’espace ou vous pouvez réagir. car la volonté de ce podcast est d’être un espace d’expression, d’information, d’échange et de pédagogie autour des enjeux de l’immigration au Québec. il fonctionne pour et grâce à la participation des utilisateurs. Chacun est donc invité à participer activement à la vie du podcast pour construire cet espace web, au-delà de la simple consommation passive de l’information.

Alors pour réagir à ce podcast vous avez plusieurs façons :

la première étant de laisser un commentaire écrit directement sur le site Web je vous rappelle l’adresse triple w neo tiret quebecois.ca . Mais vous pouvez si vous le souhaiter me laisser des commentaires audio en allant cliquer sur le lien ” répondeur ” que vous pouvez trouver dans le menu de droite laissez vous guider et n’hésitez pas à me laisser des commentaires qui seront mis en ligne.

Me voila déjà arrivé au terme de cette présentation il ne me reste plus qu’à vous souhaiter de prendre plaisir à venir écouter le néo podcast à bientôt pour le numéro 1

10 décembre, 2006

Inauguration d’un bureau de l’ANAEM dans la capitale nationale

La ministre de l'Immigration et des Communautés culturelles, Mme Lise Thériault, le consul général de France à Québec, M. François Alabrune ainsi que la chef de mission pour le Québec de l'Agence nationale de l'accueil des étrangers et des migrations (ANAEM
), Mme Ingrid Normand, ont annoncé l'ouverture d'un nouveau bureau de l'ANAEM dans la région de la Capitale-Nationale. Cette annonce a eu lieu dans les locaux du consulat général de France à Québec.

FRANCE24 l'actualité internationale 24/24

FRANCE 24 montre ce que l'on n'est pas censé voir, savoir, connaître. Chaîne d'information en continu disponible en exclusivité et en direct pendant 24 heures sur Internet "france24.com ". France 24 souhaite apporter une plus grande compréhension d'une actualité de plus en plus complexe.

Plan annuel d'immigration 2007

Vous trouverez ci dessous le lien d'un document PDF concernant le plan annuel d'immigration pour l'année 2007.

Plan

08 décembre, 2006

Intro Néo Podcast



Bonne écoute de l'intro ...

25 novembre, 2006

Le Québec est une nation !

Le Premier ministre canadien Stephen Harper (parti conservateur) a créé la surprise mercredi soir en annonçant son intention de déposer un texte à la Chambre des communes stipulant que "le Québec est une nation au sein du Canada". Pour de nombreux observateurs, il s'agit d'une déclaration sans précédent, le qualificatif "d'historique" étant assez fréquent dans les commentaires de la presse locale. "La vraie question est simple, a lancé Harper aux députés canadiens. Est-ce que les Québécoises et les Québécois forment une nation au sein d'un Canada uni? La réponse est oui. Est-ce que les Québécoises et les Québécois forment une nation indépendante du Canada? La réponse est non et elle sera toujours non."

Ecoutez le PM Canadien



N'est-ce pas une déclaration historique ? Je serais curieux de savoir qu'en pense les Québécois et les Québecoises pour ce faire vous pouvez me laisser un message audio ici

16 novembre, 2006

15 novembre 1976

Venez écouter un excellent reportage de radio Tam Tam sur le 15 novembre 1976



Pour ceux et celles qui souhaitent avoir plus d'informations sur le souverainisme allez donc jeter un oeil sur ce site et surtout écouter le discours du grand Charles

12 novembre, 2006

La retraite au Québec

Je vous propose d'écouter un extrait de l'émission de radio Tam Tam de RCI qui aborde la retraite des immigrants au Québec.

Bonne écoute Jan




Le site internet de l'emission Tam Tam

08 novembre, 2006

RCI viva

Radio Canada International (RCI)est heureuse d’annoncer aujourd’hui la mise en ligne de son tout nouveau service Internet, RCI viva, dédié aux nouveaux arrivants et immigrants potentiels.

Avec ce nouveau service, RCI désire favoriser la cohabitation des cultures. Il permet à Radio-Canada d’aller encore plus loin dans son effort de rendre la culture canadienne accessible à tous, tant ici qu’à l’étranger, contribuant encore davantage à la force du groupe radio-canadien dans ce domaine. Et l’Internet, accessible à une vaste majorité, s’avère aujourd’hui un excellent vecteur pour rejoindre ces Néo-canadiens. « Cette première incursion dans le monde de la radio nationale donne une dimension additionnelle au mandat de RCI qui, depuis 1945, diffuse à l’étranger des contenus canadiens. Grâce à RCI viva, RCI poursuit sa mission initiale tout en l’adaptant à la réalité actuelle et à l’évolution de nos sociétés,» explique Sylvain Lafrance, vice-président principal des Services français de Radio-Canada.

Composante du site RCI viva a été conçu pour répondre à la fois aux questions de ceux qui veulent immigrer au Canada et aux besoins de ceux qui viennent d’arriver. RCI viva offre entre autres une radio web qui diffusera des émissions en français et en anglais, mais aussi en arabe, en mandarin, en espagnol, en portugais, en russe et en ukrainien. Au programme, des sujets culturels et sociaux pour faire connaître aux immigrants leur nouveau pays, des conseils pratiques pour faciliter leurs démarches et favoriser leur intégration, des capsules pour perfectionner les deux langues officielles et des tribunes pour échanger leur expérience, se faire entendre et même s’impliquer dans leur communauté d’adoption. Accessible en tout temps, ce programme d’accompagnement sur mesure est offert également en baladodiffusion, toujours à partir du site www.RCInet.ca.

«RCI viva remplit un rôle essentiel auprès des populations immigrantes qui choisiront le Canada comme terre d’accueil. Nous espérons que RCI viva soit reconnu et utilisé comme un véritable pont entre les Canadiens de toutes les cultures, » déclare Jean Larin, directeur exécutif de RCI. Plus que jamais, RCI s’affirme comme un radiodiffuseur multiculturel, multilingue et multimédia. Après avoir inauguré la chaîne RCI Plus à la radio par satellite Sirius l’an passé, RCI est fier de ce nouveau service inédit, véritable porte d’entrée pour tous les nouveaux arrivants au pays – et pour ceux qui projettent d’y venir.


Tam Tam Canada est un magazine « culture et société » qui reflète le Canada pluriel. Cette émission quotidienne est un rendez-vous avec la société canadienne, son évolution, ses tendances et ses points de vue. Maryse Jobin et son équipe de collaborateurs explorent la réalité quotidienne, les difficultés et les succès des nouveaux arrivants au pays.

S'abonner à la baladodiffusion de Tam Tam Canada

Source: Radio Canada International ( RCI )

07 novembre, 2006

Immigration à Québec ... le reportage est disponible sur le net !

Pour ceux et celles qui souhaite regarder le reportage sur l'immigration le lien est ICI

Le reportage commence à la 16 éme minute. Bonne écoute.

04 novembre, 2006

Liste des professions en demande au Québec pour 2006

La liste des professions en demande au Québec comprend des professions et des spécialités qui présentent à moyen terme de très bonnes possibilités d’insertion en emploi.

Cette liste prend effet le 15 octobre 2006.

Chimiste
Mathématiciens/mathématiciennes, statisticiens/statisticiennes et actuaires
Technologues et techniciens/techniciennes en génie mécanique
Technologues et techniciens/techniciennes en dessin
Technologues et techniciens/techniciennes en génie industriel et en génie de fabrication
Bouchers/bouchères et coupeurs/coupeuses de viandes – commerce de gros ou de détail
Machinistes et vérificateurs/vérificatrices d’usinage et d’outillage
Outilleurs-ajusteurs/outilleuses-ajusteuses


Source: le site de la MICC ICI

Immigration : la sélection des travailleurs s'arrimera davantage aux besoins des employeurs du Québec

D’importantes modifications réglementaires concernant l’immigration viennent d’entrer en vigueur. Dorénavant, la sélection des travailleurs à l’étranger par le Québec tiendra compte du domaine de formation des candidats et valorisera davantage les formations qui répondent aux besoins de main-d’œuvre des régions.

«L'évolution prévue du marché du travail dans différentes régions du Québec rend aujourd'hui nécessaire une révision des outils de sélection des travailleurs à l'étranger. Nous visons ainsi une meilleure adéquation entre la sélection des candidats et les besoins exprimés par les employeurs », a déclaré la ministre de l'Immigration et des Communautés culturelles, Mme Lise Thériault.

Parmi les domaines de formation qui seront valorisés à moyen terme dans la sélection des candidats, citons la biochimie et l’actuariat au niveau universitaire, le génie mécanique et l’avionique au niveau collégial, ainsi que la boucherie et l’assistance dentaire au niveau professionnel. Le nouveau règlement touche également la sélection des immigrants entrepreneurs ainsi que le parrainage.

La liste des domaines de formation et les points attribués pour chacun est disponible dans le site d’Immigration-Québec. Tous ces changements se reflètent déjà dans l’Évaluation préliminaire d’immigration, une application qui permet aux candidats à l’immigration d’évaluer gratuitement en ligne leurs chances d’être sélectionnés par le Québec, avant le dépôt d’une demande officielle d’immigration.

Les changements apportés découlent des mesures prévues au Plan d’action 2004-2007 du ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles. Mieux arrimer la sélection des immigrants aux besoins en main-d’œuvre est également une préoccupation exprimée dans la Politique internationale du Québec.

Source : Bureau d'Immigration de Paris

L’IMMIGRATION À QUÉBEC

UNE ÉDITION SPÉCIALE DU TÉLÉJOURNAL QUÉBEC
LE MARDI 7 NOVEMBRE À 18 HEURES
À LA TÉLÉVISION DE RADIO-CANADA

S’appeler Ahmed ou Maria, plutôt qu’André ou Stéphanie, fait-il une différence quand on vit à Québec ? Afin de faire la lumière sur la place réservée chez nous aux immigrants, le Téléjournal Québec nous propose une édition spéciale ce mardi 7 novembre.

En première partie d’émission, après un bloc condensé de nouvelles internationales, nationales et régionales, seront d’abord présentés deux reportages abordant chacun un aspect particulier de ce qui attend les étrangers qui choisissent la région de la capitale comme terre d’adoption. Le premier, proposé par la journaliste Nicole Germain, suit pas à pas, dès leur arrivée, deux Rwandais dans leur processus d’intégration, à partir de l’apprentissage de la langue jusqu’à celui du hockey ! Le deuxième, réalisé par le journaliste Philippe Leblanc, nous fera vivre de l’intérieur l’expérience de deux Néo-Québécois tentant de se tailler une place dans notre société.

Au cours de l’émission, une table ronde, animée par Julie Drolet, réunira également cinq invités directement confrontés à la réalité de l’immigration. Seront ainsi présents Lise Thériault, ministre de l'Immigration et des Communautés culturelles du Québec, Michel Fecteau, conseiller à la ville de Québec, Louis Duquet, président de la Chambre de commerce de Québec, Yelena Krstic, directrice du service d’aide à l’adaptation des immigrants de Québec, ainsi que Kevin McCoy, acteur américain immigrant, aussi auteur de la pièce Ailleurs portant sur la problématique de l’immigration.

L’immigration à Québec, une édition spéciale du Téléjournal Québec, à suivre absolument ce mardi 7 novembre, à 18 heures, à la Télévision de Radio-Canada.

29 octobre, 2006

Maudits Québécois?

En 2005, le Québec a accueilli 43 000 immigrants. Plusieurs d’entre eux ont cependant plié bagage quelque temps après pour s’en retourner d’où ils étaient venus : en France. Quelle mouche noire pique donc nos cousins? Par Geneviève Allard

De 2001 à 2005, plus de 3 500 Français sont débarqués au Québec, soit autant que les Chinois. C’est sans compter les milliers d’étudiants et les 4 000 travailleurs temporaires français qui résident dans la province et qui sont tous des immigrants potentiels.

Cependant, bon nombre retournent finalement au bercail, parfois amers et déçus. Selon des données recueillies par le démographe Marc Termote, affilié à l’Institut national de la recherche scientifique (INRS), un immigrant français sur cinq a regagné ses terres après deux ans et demi. Seulement la moitié serait encore au Québec au bout de huit ans.

«Nous savons que des centaines de familles quittent le Canada chaque année, mais il s’agit seulement de celles qui passent par le consulat pour organiser leur retour en France. Leur nombre total est difficile à quantifier», confirme Arnaud Putz, ex-conseiller en emploi pour le Consulat général de France à Montréal, récemment retourné chez lui, après un mandat de deux ans à titre de volontaire international auprès du Consulat.

Quelle mouche noire pousse nos cousins à déserter leur terre d’accueil? Le coupable, c’est le travail, ou plutôt le manque de travail. C’est ce qu’entend régulièrement Edwige Durand, présidente de Montréal-Accueil, une association spécialisée dans l’accueil des travailleurs temporaires français. «Le plus grand facteur de frustration des personnes qui rentrent en France reste l’emploi. Soit ils n’ont pas trouvé d’emploi, ou celui qu’ils espéraient, soit leurs diplômes ne sont pas reconnus, ce qui les empêche de travailler dans leur domaine, notamment comme médecin ou infirmière.»

Arnaud Putz confirme ces frustrations vécues par ses concitoyens. «Pour les avocats, les infirmiers et les médecins, il est difficile de se faire accepter par les ordres professionnels qui régissent ces professions. Et parfois la procédure implique des frais ruineux.»

Pourtant, le Québec a adopté une politique d’immigration très ouverte pour les francophones. Mais selon le Consulat général de France à Montréal, un projet d’expatriation au Québec se prépare pendant au moins deux ans, compte tenu des délais pour l’étude des demandes effectuée par les autorités québécoises. Cette période est nécessaire pour amasser suffisamment d’argent pour vivre à Montréal durant six mois sans travailler, délai moyen pour l’obtention du premier emploi.

Aussi, l’institution suggère d’apprendre l’anglais et de se documenter sur les différences socioculturelles entre la France et le Québec, si possible en venant faire un séjour dans la province.

Plus vert ailleurs
Venu au Québec une première fois en 1992 pour étudier, Tristan Geoffroy a suivi à la lettre les recommandations du Consulat. Il y est revenu en 1998 accompagné de sa conjointe Nadia, cette fois pour travailler. Mal du pays lui en prit, le couple est retourné en France en 2003, avant de revenir ici une quinzaine de mois plus tard. Pour de bon! promettent-ils. «Les conditions de travail sont meilleures ici, les salaires sont plus élevés et les loyers plus bas», explique Nadia.
«J’ai reçu toutes sortes de commentaires concernant l’intégration des Français sur le marché du travail québécois, explique Edwige Durand, de Montréal-Accueil. Certains sont très satisfaits et se sont bien intégrés. D’autres, moins bien, faisant face à une certaine hostilité. J’ai vu le cas d’un assureur qui était obligé de parler anglais parce que les Québécois trouvaient son accent pointu! En fait, je pense qu’il s’agit d’une question de personnalité, aussi bien d’un côté que de l’autre, et que cela dépend du domaine d’activité. En général, ça se passe très bien.»


Immigrants admis au Québec selon la catégorie détaillée, 2001-2005

105 650 travailleurs qualifiés = 52,2 %

11 867 gens d’affaires = 5,9 %

44 186 regroupement familial = 21,8 %

9 323 réfugiés pris en Charge par l’État = 4,6 %

Pierre Salducci est arrivé de France en 1989 pour faire un doctorat sur la littérature québécoise. Il n’y est jamais retourné. «Ce n’est pas une immigration décidée d’avance. Ça s’est fait par hasard, avec le temps», dit-il. Il a vécu à Montréal pendant un peu plus de 10 ans et a acquis une solide réputation comme écrivain dans le monde de la littérature gaie.

«Tous mes rêves se sont réalisés au Québec : je voulais travailler dans l’édition, je l’ai fait. Je voulais être critique littéraire, je l’ai fait. Je voulais faire de la télé, je l’ai fait. Je voulais écrire des livres, je l’ai fait. Et tout ça aurait été impossible en France. Je suis très reconnaissant au Québec de m’avoir donné la chance de faire tout ça.»

Mais Pierre Salducci a finalement quitté le Québec, lui aussi. Il est aux îles Canaries depuis un an, où il est copropriétaire d’un café Internet avec son conjoint. L’écrivain justifie sa décision de façon véhémente, même si Montréal était «un paradis pour les gais». «La situation économique du Québec se détériore; il fait trop froid; il y a un manque évident de culture; la langue française est maltraitée; et je ne me voyais tout simplement pas y vieillir. C’est de plus en plus difficile d’être prospère au Québec lorsqu’on est un intellectuel ou un artiste.»

Selon la présidente de Montréal-Accueil, Edwige Durand, la mauvaise qualité des institutions publiques québécoises est souvent une source de déception pour les Français. «Le niveau, jugé bas, de l’éducation publique, pour ceux qui ne peuvent payer des écoles privées, et l’impossibilité de trouver un médecin de famille ou de bénéficier de visites à domicile pour les enfants malades peuvent être des facteurs de frustration.» L’éloignement de la famille, la politique et le climat sont aussi des facteurs non négligeables dans la décision de certains de revenir sur leur choix.

«C’était une immigration par choix, et quand tu fais des choix, tu peux toujours revenir sur ta décision. Après 10 ans ici, je peux dire qu’aucun des deux pays n’est mieux que l’autre, c’est simplement différent», fait remarquer Florence Lepage, une amie du couple Geoffroy, qui habitait sur le Plateau-Mont-Royal mais qui a tout plaqué cet été pour regagner ses pénates en France, avec mari et enfant.

«Les Français qui retournent chez eux ne voient pas nécessairement leur immigration comme un échec ou une mauvaise expérience. Il s’agit seulement de la fin d’une expérience», juge Arnaud Putz.

Alors, Québécois, ne le prenez pas personnel!


Des immigrants qui parlaient le français à leur admission en 1995, 87 % étaient toujours au Québec en 2006. Chez ceux qui ne connaissaient que l’anglais, ce pourcentage baisse à 75 %, ce qui est presque identique à celui des immigrants ne connaissant ni l’une ni l’autre des deux langues officielles (74,8 %).

Sur les 332 000 immigrants admis au Québec de 1995 à 2004, plus de 80 % étaient toujours sur place en 2006. de la cohorte admise en 1995, 75,6 % vivent encore ici aujourd’hui.

source: Magazine Jobboom Vol. 7 no. 9 octobre 2006

Terre d’écueils

Les immigrants arrivent au Québec avec des rêves plein leurs valises et la ferme intention de se trouver un bon emploi. Mais, souvent, les réalités du marché du travail les ramènent cruellement sur terre. Par Léa Roboam

À Rome, on fait comme les Romains! C’est à eux de faire des concessions pour s’adapter!»

Cette réaction, Pierre Jetté, agent à la Direction de la coopération et de l’éducation à la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse, l’entend souvent de la part des responsables en ressources humaines qu’il rencontre lors des ateliers et conférences qu’il donne en entreprise. Il y constate que la gestion de la diversité culturelle n’est pas chose facile, surtout lorsqu’il s’agit des revendications religieuses de certains immigrants, qui souhaitent avoir accès à des locaux de prière, notamment. Ces revendications sont mal reçues, «car avec la religion, on touche au cœur de l’identité des individus et de ce qui fonde l’identité québécoise», note-t-il.

En visite en France au printemps dernier, le premier ministre Jean Charest vantait pourtant le modèle d’intégration des immigrants québécois. Alors pourquoi les immigrants qui ont des noms à consonance étrangère ont-ils du mal à trouver du travail? Parce qu’ici, comme en France, la discrimination à l’embauche existe! Des deux côtés de l’Atlantique, les médias rapportent des histoires de CV aux noms étrangers qui finissent à la poubelle, contrairement aux noms plus «gaulois», qui décrochent une entrevue. «Depuis la guerre du Golfe, les arabo-musulmans sont les plus stigmatisés», constate Ana Luisa Iturriaga, directrice de Québec Multi-Plus, un organisme spécialisé dans les relations interculturelles en milieu de travail. «Ce type de discrimination envers les musulmans n’a fait qu’empirer après le 11 septembre 2001, avec des répercussions sur les Bangladais et les Pakistanais.»

Mais l’actualité internationale est-elle seule responsable des difficultés des immigrants, que le Québec souhaite accueillir toujours plus nombreux?

Inadéquation
Rappelons que le ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles du Québec (MICC) vise 46 000 admissions en 2006 et 48 000 en 2007, une augmentation de plus de 27 % par rapport à 2002. Diplômes et expérience professionnelle constituent des critères importants dans la sélection des candidats à l’immigration. Or, ces mêmes diplômes et expérience, supposés ouvrir les portes du marché du travail, ne sont pas – ou peu – reconnus par les employeurs et les ordres professionnels.
Les nouveaux arrivants débarqués ici avec beaucoup d’attentes déchantent vite et se sentent floués.
«Le Québec accueille des immigrants plus scolarisés qu’avant, ayant fait davantage d’études postsecondaires que la population canadienne ou québécoise, en pensant qu’ils s’intégreront plus facilement. Mais cela n’est pas nécessairement le cas. Les immigrants sont choisis selon leur scolarité et non leur métier, et il n’y a donc pas d’adéquation entre les postes disponibles sur le marché du travail – techniciens et travailleurs non spécialisés – et le profil des personnes sélectionnées, qui sont souvent des diplômés universitaires», explique Marie-Josée Duplessis, coordonnatrice du volet intégration à la Table de concertation des organismes au service des personnes réfugiées et immigrantes. «En revanche, nuance-t-elle, choisir les immigrants selon les besoins du marché du travail a aussi ses limites puisque les délais de traitement d’un dossier d’immigration pouvant prendre plusieurs années, une profession demandée peut très bien ne plus l’être quand la personne est enfin autorisée à immigrer au pays.»

Pour remédier à cette inadéquation, le ministère met en place, cet automne, une nouvelle grille de sélection des immigrants «visant à favoriser plus de travailleurs qualifiés, ouvriers et techniciens, qui répondent aux besoins exprimés par les employeurs, en région notamment», explique Claude Fradette, porte-parole du MICC.

Entre-temps, les nouveaux arrivants débarqués ici avec beaucoup d’attentes déchantent vite et se sentent floués. «“On m’a menti!”, “J’ai été trahi!” : voilà ce qu’ils nous disent», témoigne Mme Iturriaga.


Immigrants admis au Québec et au Canada

QUÉBEC CANADA PART DU QUÉBEC

2001 37 537 250 642 15,0 %

2002 37 629 229 046 16,4 %

2003 39 583 221 355 17,9 %

2004 44 246 235 824 18,8 %

2005 43 373 262 157 16,5 %

La barrière des ordres
Premiers au banc des «accusés de trahison» : les ordres professionnels. Sonia Delaunay (le nom a été changé), immigrante française, en sait quelque chose. «Accueil hautain, peu d’information» : elle n’a pas trouvé l’ordre qui régit sa profession à l’écoute des nouveaux arrivants en ce qui a trait à la reconnaissance de leur diplôme et de leur expérience professionnelle. Après l’étude de son dossier et l’évaluation de sa formation, «une lettre laconique» lui apprend qu’elle a échoué à cet examen. «Ils ont ignoré mes 12 ans d’expérience et se sont attardés à des questions de différence de vocabulaire entre la France et le Québec, me laissant entendre qu’en France, nous n’étions pas aussi bien formés qu’ici», dénonce Mme Delaunay.
Or, toutes les régions du Québec sont aux prises avec diverses pénuries de professionnels. Indépendance et mission de protection du public sont les principes qui régissent le fonctionnement des ordres professionnels, indique Ana Luisa Iturriaga, et ces mêmes principes justifient leurs critères de sélection. «C’est du protectionnisme!» rétorque Mme Delaunay.


Reste que, pénurie de personnel oblige, le gouvernement québécois a décidé au printemps dernier de travailler entre autres avec l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec, et d’autres ordres liés aux professions médicales, pour assouplir les modalités de reconnaissance des formations et des diplômes obtenus à l’étranger. Une dizaine de groupements sont actuellement concernés, d’autres devraient l’être dans les années à venir. Les assouplissements prévus par la loi concernent essentiellement la facilitation et l’accélération de délivrance de permis. Sans établir de calendrier précis, le MICC espère des résultats tangibles d’ici à un an, mais pouvant aller jusqu’à quelques années, selon les ordres et le besoin de personnel dans les professions concernées.

Embaucher ses semblables
Devant la rareté de la main-d’œuvre, nombre d’employeurs québécois ne s’arrêtent pas aux origines des travailleurs et cherchent avant tout des personnes compétentes. Certaines habitudes tenaces laissent cependant encore peu de place aux immigrants.
Marie-Thérèse Chicha, professeure en relations industrielles à l’Université de Montréal, l’a constaté. «Cela me surprend toujours que des entreprises, qui essaient pourtant de se convertir à la diversité culturelle, continuent de recruter à partir de leur réseau de connaissances. Elles ne se rendent pas compte de l’impact de ces pratiques qui font que l’on embauche ceux qui nous ressemblent.»

Mais ce n’est pas le cas de tous. Dessau-Soprin, entreprise lauréate en 2006 du prix Maurice-Pollack, décerné par le MICC pour féliciter les actions en matière d’intégration, a des pratiques originales. Outre les programmes d’accès à l’égalité et à l’équité en emploi, cette société d’ingénierie et de construction de Laval a créé, au printemps 2005, des «postes d’entrée», c’est-à-dire des postes qui permettent à des immigrants techniciens ingénieurs ou ingénieurs qui n’ont pas encore d’expérience locale ni l’autorisation d’exercer de faire leur entrée sur le marché du travail québécois.

«Nous leur confions des tâches moins névralgiques mais au moins, ils travaillent dans leur domaine, et leur expérience antérieure est reconnue», explique Benoit Pouliot, conseiller aux ressources humaines. Ces professionnels sont promus à des fonctions plus importantes dès qu’ils reçoivent le feu vert de leur ordre professionnel pour exercer légalement leur profession. Une dizaine de personnes ont déjà bénéficié de ce dispositif chez Dessau-Soprin. La compagnie n’a toutefois pas l’exclusivité de cette pratique. D’autres entreprises ont recours aux postes d’entrée. «Les plus ouvertes en la matière sont celles qui œuvrent dans la finance, la consultation ou le génie civil, domaines qui connaissent une pénurie de main-d’œuvre», explique Dimitri Girier, conseiller en emploi à l’Agence montréalaise pour l’emploi.

Le marché du travail québécois a ses exigences. Les immigrants l’abordent en cumulant souvent trois handicaps : «le manque d’expérience locale, la méconnaissance du marché de l’emploi et l’absence de réseau de connaissances», énumère Ana Luisa Iturriaga. Mais il y a aussi la méconnaissance des règles de la société d’accueil, ajoute-t-elle. Il faut prendre le temps de déchiffrer les codes de conduite et de s’adapter. «Un comportement admis dans son pays d’origine peut être très mal perçu au Québec.»

Rome ne s’est pas faite en un jour…


Il existe un préjugé qui dit que les immigrants seraient moins vaillants. Les chiffres témoignent pourtant du contraire : 74,9 % des immigrants débarqués de 2001 à 2005 envisageaient de se joindre à la population active. La moyenne québécoise pour la même période est de 65,2 %.

Ils viennent de partout, mais semblent tous viser la même destination. De 2001 à 2005, 88 % des immigrants au Québec se sont établis dans la région métropolitaine, la majorité d’entre eux s’installant sur l’île de Montréal.

Parmi Les immigrants arrivés au Québec de 2001 à 2005, plus de 77 % avaient une scolarité supérieure aux études secondaires, telles qu’on les connaît ici. Seuls 3,2 % des immigrants n’avaient pas dépassé l’école primaire.

Raisonnable?

L’employeur est-il tenu de fournir un local de prière à son employé musulman qui lui en fait la demande? «Cela dépend…», répond Pierre Jetté, agent à la Direction de la coopération et de l’éducation à la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse. «Selon la Charte des droits et libertés de la personne, l’employeur doit respecter le droit à l’égalité pour tous et ne peut discriminer les gens en fonction de leur religion. Il a l’obligation d’accommodement raisonnable – une obligation de moyens et non de résultat, précise-t-il. L’employeur doit trouver pour son employé une solution dans les limites du raisonnable, sans contrainte excessive pour lui.» Autrement dit, le chef d’entreprise doit démontrer qu’il a cherché à résoudre la question, qu’il s’en est donné les moyens, mais il peut, pour des raisons matérielles, ne pas y parvenir.

Un accommodement qui entraînerait des frais financiers importants ou nuirait au bon fonctionnement de l’entreprise est considéré comme trop contraignant. Ainsi, l’employeur n’a pas à construire un local pour satisfaire son employé mais, si une pièce est disponible et qu’il lui en refuse l’usage, il peut être accusé de discrimination et, par conséquent, être sanctionné. L’employé doit lui aussi faire preuve de bonne foi dans la recherche d’un compromis.

Chez Dessau-Soprin, société d’ingénierie et de construction basée à Laval, un employé peut utiliser une salle libre pour prier s’il se montre discret et qu’il rattrape cette «pause» sur son temps de travail. «Quelle différence entre une pause prière et une pause cigarette?» demande Benoit Pouliot, conseiller en ressources humaines dans cette entreprise. «Je sais que des employés font leurs prières dans nos bureaux, mais je ne saurais vous dire qui ni où», confie-t-il. La discrétion favoriserait-elle la tolérance? (L. R.)

Source :Magazine Jobboom Vol. 7 no. 9 octobre 2006

13 octobre, 2006

Immigrants qualifiés cherchent travail (encore)

Malgré les mesures mises en place par Québec pour faciliter l'accès des immigrants aux professions réglementées, nombreux sont les diplômés arrivant ici et trouvant une réalité bien différente de ce qu'ils avaient imaginé. Écouter

16 septembre, 2006

Guide pratique à l'usage des ressortissants Français

Voici un guide qui peux être interessant pour des futurs résidents permanents Français.

En effet ce guide est proposé par le Consulat général de France à Québec et s'adresse aux nouveaux arrivants et à ceux qui souhaitent venir s'installer au Québec. Il a pour objectif de les guider dans leurs premiers pas en leur donnant des informations d'ordre pratique sur les démarches liées à leur installation dans cette province du Canada.

Prenez note que le Consulat général de France à Québec est territorialement compétent pour la partie de la province de Québec bordée au Sud par les comtés de Ungawa, Laviolette, Saint-Maurice, Trois-Rivières, Lotbinière, Frontenac et Beauce-Sud. Le reste de la Province de Québec relève du Consulat général de France à Montréal .

Bonne lecture

05 septembre, 2006

Liste exhaustive des impôts payés par les contribuables québécois

Pour ceux et celles que cela interessent vous pouvez télécharger le document de l'IEDM (Institut Economique de Montreal) relative aux impôts payés par les Québécois. Le fichier est au format PDF et il est disponible ICI

Il serait interessant de faire une comparaison avec les impôts payés en France ! Bonne lecture

04 août, 2006

Les liens du site Néo-Québécois.ca

Les liens disponibles dans la rubrique "Ressouce" de la page d'accueil s'accumulent.

En effet, les personnes qui souhaitent avoir des informations sur l'immigration au Québec peuvent consulter ces liens. Beaucoup d'entre eux vous envoient sur le site de la MICC ( Ministère de l'Immigration et des Comunautés Culturelles du gouvernement du Québec), l'endroit ou l'information est la plus juste. Le but aussi est de vous diriger sur l'information recherchée sans perte de temps.

28 juillet, 2006

Le blog de Néo-Québécois.ca

Pour participer il vous suffit de communiquer avec moi par courriel afin que je vous invite à venir participer à ce Blog. Pour plus information allez consulter "comment participer à Néo-Québécois.ca" sur la page principale menu de droite.