19 septembre, 2007

J'adopte un Pays

Venez regarder la saga de deux nouveaux arrivants ICI

Qui sont ils ?

Patrick Piceda

Patrick Duglay Gomes Piceda, 28 ans, analyste de sécurité de réseaux, aime le foot (ok, le soccer), surtout son équipe préférée, le Corinthians de São Paulo. Il est aussi un amateur d’avion. Un jour, il veut apprendre à piloter. Pas de doute, Patrick veut aller loin.
Il a grandi dans les banlieues éloignées de São Paulo, la métropole brésilienne. Il vivait avec sa mère, une ouvrière, et son frère dans une pièce aussi grande qu’une petite cuisine. Son père, un Argentin immigré au Brésil, est mort quand il était un bébé.
Patrick a un bac en informatique. Comme Valéria, il a fait des efforts pour poursuivre des études supérieures.
Ce fut son idée de venir au Canada. Montréal a été choisie par ce que Valéria et lui voulaient vivre en français. Ils ont commencé à étudier la langue, à São Paulo, avant de venir, mais le chemin est encore long. Valéria et Patrick sont mariés depuis quatre ans.

Valéria Piceda

Valéria Viana Piceda, 27 ans, professeure d’éducation physique, a toujours aimé étudier. Au Brésil, quant on n’a pas beaucoup d’argent, comme c’était son cas, étudier n’est pas si évident. Elle a dû travailler fort pour pouvoir payer ses études collégiales et supérieures. Son premier travail a été dans un McDo, à 14 ans.
Comme Patrick, Valéria vient d’un famille pauvre. Son père est menuisier, sa mère couturière.
À Embu, ville de banlieue à côté de São Paulo, Valéria et Patrick vivaient dans un 4½ construit au-dessus de la maison de ses parents à elle. À Montréal ils ont, pour la première fois, un logement à eux : un 4½ à Montréal-Nord.
Depuis qu’ils sont arrivés au Canada, Valéria passe ses journées à faire deux choses : apprendre le français et décider ce qu’elle fera dans le futur. Elle ne sait pas encore si elle commence une maîtrise, pour donner suite à ses études en éducation physique, ou si elle prendra un nouveau chemin. En fait, Valéria aimerait étudier en médecine. Un défi de taille, certes, mais une chose est sûre : on la verra bientôt dans une université du Québec. Quant à savoir laquelle…

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Concours Métissé serré Création média électronique sur l'immigration

Voilà! La compétition en ligne de Métissé serré, un concours organisé par RCI viva, est maintenant lancée.

Passez au www.rcinet.ca!

Vous y trouverez les 10 films de la première ronde éliminatoire (au total il y en aura 60). Et les 11 balados (fichiers audio) finalistes.

L'immigration vous intéresse? Vous concerne?
Soulève autour de vous bien des questions?
Soyez à l'écoute de ce que vous raconte la génération des 18 à 35 ans.
Des histoires vraies, d'autres inventées.
Des fictions et des documentaires.

Faites connaître votre appréciation (en donnant de 1 à 5 étoiles).
Vous participerez ainsi au choix des oeuvres qui remporteront les Prix du public.

En évaluant les oeuvres (films et balados), vous courez la chance
de remporter un des coffrets DVD des séries :
Gérard D. Laflaque, Les Bougon, Les invincibles ou Minuit le soir.
Ou même une paire de billets (valeur de 1 500 $) offerte par Via Rail Canada!

Les oeuvres finalistes de la 1ère ronde sont maintenant en ligne. Et la compétition prend fin le 2 décembre.

Prévenez tous vos amis.Relayez ce message à votre carnet d'adresses.Et faites-vous plaisir en explorant en sons et en images
l'univers des créateurs réunis autour de Métissé serré!

Digital Diversity : Voyez également les films et écoutez les balados de notre volet anglophone!

RCI viva tient à remercier la Fédération des producteurs de lait du Québec, SONY, TELUS et VIA Rail Canada pour leur précieuse contribution.

Le concours est organisé par RCI viva, le nouveau service Internet de Radio Canada International qui diffuse en 8 langues pour les futurs et nouveaux arrivants au pays.

Équipe de production :
Michel Coulombe, XH Nguyen et Thierry Harris
metisseserre@rcinet.ca ou 514-597-5345

10 septembre, 2007

Les immigrants récents en arrachent à Montréal

Les immigrants très récents qui choisissent Montréal s’y retrouvent massivement sans emploi.

C’est ce que révèle une étude de Statistique Canada selon laquelle le taux de chômage atteint 18 % chez les Montréalais arrivés au Canada depuis cinq ans ou moins, soit trois plus que le taux de 5,9 % observé chez ceux qui sont nés au pays.

La ville est ainsi celle où le problème du travail des immigrants fraîchement arrivés est le plus criant : à Toronto, ils sont 11 % à chômer et à Vancouver, 9,6 %. Ces derniers taux demeurent tout de même trois fois plus élevés que pour les populations de ces villes nées au pays.

Au Canada en général, les nouveaux immigrants sont deux fois plus nombreux à chômer que les Canadiens de naissance. Toutefois, souligne l’agence nationale, l’écart entre les deux groupes s’amenuise nettement avec les années.

Les immigrants débarqués depuis cinq ans ou moins ont un taux de chômage de 11,5 %, comparativement à 4,9 % pour la population née au pays. Pourtant, ils sont plus susceptibles d’avoir fait des études universitaires.

Mais le taux de chômage tombe à 7,3 % chez les immigrants établis depuis 5 à 10 ans, et la situation s’améliore encore après 10 ans.

«Ce nouveau rapport révèle que, dans l'ensemble, les immigrants de longue date, établis au Canada depuis plus de 10 ans, formaient en 2006 le groupe dont la situation sur le marché du travail s'apparentait le plus à celle de la population née au Canada, ce qui témoigne vraisemblablement de l'intégration de ces immigrants au marché du travail canadien au fil des ans», écrit Statistique Canada sans toutefois préciser le taux de chômage des immigrants après 10 ans.

Les difficultés de l'industrie manufacturière pourraient expliquer l'importance du chômage chez les immigrants arrivés depuis cinq ans ou moins: ils sont en effet surreprésentés dans ce secteur, qui est leur plus gros employeur.

La fabrication donne du travail à 20 % d'entre eux , comparativement à 13 % pour la population née au Canada.

Les femmes et les jeunes particulièrement éprouvés

Ce sont les femmes immigrantes qui connaissent les débuts les plus difficiles au pays: cinq ans ou moins après leur arrivée, leur taux de chômage atteint 13 %, contre 10,3% chez leurs homologues masculins.

Cette situation est inverse à celle qui s'observe dans la population native du pays, où les chômeuses sont moins nombreuses que les chômeurs, avec des proportions respectives de 4,6 % et 5,2 %.

Outre les femmes, les jeunes immigrants ont aussi la vie dure: ils sont un peu plus de 17 % à intégrer les rangs des chômeurs, comparativemetn à 11,2 % pour les jeunes nés au pays.

Les immigrantes de 15 à 24 ans sont les plus éprouvées, avec un taux de chômage qui se hisse jusqu'à 20 %.


Source de cet article: http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/

Commission Bouchard-Taylor sur les pratiques d'accommodement - Pour aider le Québec à composer avec sa diversité

Le 8 février dernier, le premier ministre Jean Charest annonçait la création d'une Commission de consultation sur les pratiques d'accommodement liées aux différences culturelles. Présidée à la fois par l'auteur et philosophe Charles Taylor et l'historien et sociologue Gérard Bouchard, cette commission amorcera aujourd'hui une consultation publique.

Pour lire le document de consultation en entier, on peut consulter le site de la commission en allant au www.accommodements.qc.ca